On n’imagine pas un service comptable sans logiciel dédié, la gestion de production et de la logistique sans ERP ou encore un service commercial sans CRM. Pour autant la gestion des achats qui représente en moyenne 50% du CA d’une entreprise industrielle s’avère encore éloignée des bénéfices offerts par la digitalisation; ceci alors que plus d’une entreprise sur deux de plus 100 salariés a déjà équipée son service commercial d’un CRM (Customer Relationship Management).
Une des raisons est qu’il y a souvent une confusion entre la gestion des approvisionnements gérés par l’ERP notamment dans le secteur de l’industrie et la gestion des achats dont les nombreuses démarches achats à proprement dit mais également qualité fournisseurs échappent complètement à l’écosystème SI de l’entreprise. Cette situation contraint les collaborateurs concernés à travailler avec des outils bureautique (Excel, messagerie, …) rendant les tâches chronophages au point qu’ils consacrent en moyenne 50% de leurs temps à des tâches à faible valeur ajoutée (reprise de donnéees, relances, …).
Bien sûr, il ne s’agit pas ici d’opposer ERP et solution achats mais au contraire de mettre en exergue la complémentarité entre les deux
Que faire dans une solution d’e-sourcing dédiée aux achats de production que l’on ne peut pas faire la plupart du temps dans un système ERP ?
- La gestion du panel fournisseurs (référencés et prospects)
- La gestion de la segmentation (catégories/familles d’achats)
- La gestion des évaluations des fournisseurs (performances, risques, RSE, …)
- La gestion de la conformité documentaire des fournisseurs (compliance).
- La gestion des non-conformités fournisseurs et coûts de non-conformités (réclamations)
- La gestion des audits fournisseurs
- La gestion des plans d’actions
- La gestion des consultations et appels d’offres (sourcing)
- La gestion des offres fournisseurs et dépouillements associés
- La gestion des remises et bonus de fin d’année (RFA/BFA)
- La gestion des contrats (clauses, pénalités, …)
- La gestion des indicateurs (KPI)
- La gestion de l’interopérabilité avec les data provider
- La gestion des échanges à travers un portail fournisseurs
- …
La digitalisation de la gestion des relations fournisseurs n’est évidemment pas une fin en soi mais un moyen d’atteindre à un objectif. Aussi se pose la question de déterminer les bénéfices escomptés par le déploiement d’une plateforme SRM StoC dans le contexte précis de votre entreprise. Parmi ces bénéfices on peut citer ceux qui motivent la plupart des directions et des managers à savoir :
- Améliorer l’efficience opérationnelle des métiers supports exposés aux fournisseurs (achats et qualité)
- Augmenter les ventes en innovant avec de nouveaux fournisseurs
- Faire levier sur les achats pour réduire l’exposition aux risques de l’entreprise
- Intégrer pleinement les achats dans la conformité de l’entreprise aux réglementations et dans les engagements RSE
- Augmenter la contribution des achats à la profitabilité de l’entreprise
- …
Une fois ces bénéfices appropriés, il conviendra à travers des hypothèses chiffrées d’établir une estimation de Retour sur Investissement (ROI). Il est intéressant ici de rappeler qu’une solution SRM est une solution dite « verticale » ou « best of breed » qui agit sur un périmètre fonctionnel ciblé rendant son déploiement beaucoup moins long et coûteux que ne peut l’être celui d’une solution ERP qui elle couvre un périmètre fonctionnel beaucoup plus large. Il est courant de constater, notamment pour les PME & ETI, qu’un investissement de quelques dizaines de milliers d’euros permet de faire levier sur des portefeuilles achats de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millions d’euros. Aussi pour atteindre un ROI en moins d’un an il n’est pas nécessaire de considérer de gains sur achats (savings) démesurés, ceci alors qu’un gain de seulement 1% sur vos achats peut agir de manière équivalente sur la profitabilité de votre entreprise qu’une augmentation des ventes de 7% !